1. Analyse préalable de l'application
- Dépendances : Identifier toutes les dépendances internes (bases de données, serveurs d'authentification, APIs) et externes (services tiers).
- Compatibilité avec le cloud : Vérifier que l'application peut fonctionner sur l'infrastructure cible (ex. versions d'OS, middleware, frameworks).
- Performance et latence : Étudier l’impact d’une potentielle augmentation de latence due à une géolocalisation différente ou à des changements d’infrastructure.
2. Planification de la migration
- Mapping des ressources : S'assurer que les ressources actuelles (CPU, RAM, stockage) sont correctement provisionnées dans le cloud.
- Priorisation : Commencer par des applications moins critiques pour tester le processus et valider la stratégie avant de passer aux applications clés.
- Plan de rollback : Prévoir un plan de retour arrière en cas de problème majeur après la migration.
3. Gestion des coûts
- Optimisation des ressources : Les tailles des instances cloud doivent être adaptées aux besoins réels pour éviter le surprovisionnement (souvent le cas en on-premise).
- Licences : Vérifier si les licences actuelles sont valides dans le cloud ou s’il faut en acheter de nouvelles.
- Modèle économique : Passer d’un CAPEX (dépenses d’investissement) à un OPEX (dépenses opérationnelles) peut nécessiter une adaptation budgétaire.
4. Sécurité
- Configuration réseau : Mettre en place des VPC (Virtual Private Cloud), des pare-feux et des groupes de sécurité pour isoler les workloads.
- Chiffrement : Vérifier que les données en transit et au repos sont chiffrées selon les meilleures pratiques.
- Gestion des accès : Adopter un modèle Zero Trust et s’assurer que les permissions (IAM) sont correctement configurées dans l’environnement cloud.